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Guy Bélanger

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Guy Bélanger

Reconnu pour sa sensibilité, sa générosité et son talent, Guy Bélanger est admiré pour sa capacité à sauvegarder la sincérité dans la virtuosité.

En 1974, Guy Bélanger semble définitivement se diriger vers une carrière axée sur le blues traditionnel. Armé de ses harmonicas à la ceinture, il fait alors la rencontre de Bob Walsh qui, lui aussi originaire de la ville de Québec, l’initiera aux rudiments du blues en partageant les scènes de la Vieille Capitale. Plus tard, il rejoint les rangs de Delta Blues Band avec lequel il joue pendant plus de quatre ans. Le groupe présente plus de 200 spectacles par année tant au Québec qu’en Ontario ou dans les Maritimes avec un répertoire composé des grands classiques du genre. C’est d’ailleurs avec le D.B.B. qu’il aura l’occasion de côtoyer de grands noms tels Muddy Waters, Koko Taylor, Big Mama Thornton, James Cotton ou encore Dutch Mason. Ces différentes expériences contribuent à élargir ses horizons musicaux.

En 1987,Guy Bélanger se joint à la formation de Bob Walsh avec lequel il participera à 15 éditions du Festival International de Jazz de Montréal. Il prend le temps d’un détour en 1995 alors que Les Colocs l’invitent à participer à l’enregistrement de leur deuxième album Atrocetomique. Suivra une succession de collaborations avec plus de 60 artistes québécois et français, dont Céline Dion et le Cirque du Soleil. Sa rencontre avec le guitariste Claude Fradette en 2003 donne le jour à la bande sonore du film Gaz Bar Blues qui remporte le Prix Jutra «Meilleure musique originale» et le Lys Blues «Album blues de l’année». Cette collaboration engendrera par la suite la musique des films The Timekeeper (2009) et Vivre à 100 milles à l’heure (2019) de son frère Louis Bélanger, mais aussi des séries télévisées Les Boys (2009 – 2012) de Louis Saïa et Séquelles (2016). Il signe également cette année-là comme unique compositeur la trame sonore du film Les Mauvaises herbes qui sera nommée dans la catégorie «Meilleure musique originale» aux Prix Iris 2017.

Le premier album solo de compositions et de collaborations, l’éponyme Guy Bélanger, voit enfin le jour en 2008 et s’attire des critiques élogieuses, tant du public que de la presse, avant de se voir célébrer par 4  Lys Blues pour «Album blues de l’année», «Auteur-compositeur», «Artiste masculin» et «Groupe révélation»). Crossroads paraît en 2010 et se mérite à son tour de nombreuses accolades. En 2011, c’est en collaboration avec Benoît Charest que Guy Bélanger signe la musique du film Route 132 qui se verra décerner le Prix Jutra «Meilleure musique originale». Après l’album Dusty Trails (2012) et une tournée canadienne, Blues Turn (2014) marque un retour aux sources salué par une nomination dans la catégorie «Enregistrement indépendant de l’année» au International Blues Challenge de Memphis. Lauréat du prix du meilleur harmoniciste aux Maple Blues Awards en 2014, il enchaîne les spectacles au Canada et en France l’année suivante. Après avoir pris part à la tournée de Céline Dion comme invité spécial lors de l’été 2016, il reçoit le Prix André-Gagnon (musique instrumentale) à l’occasion du Gala SPACQ. Cumulant prix et distinctions, Guy Bélanger lance Traces & Scars (2017) qui sera nommé dans la catégorie «Album de l’année – Instrumental» au Gala ADISQ 2017. Cet opus célèbre le talent du compositeur au fil de ses 10 pièces qui naviguent entre folk et blues, sans oublier deux superbes chansons, dont l’une interprétée par Luce Dufault. Dernier album en date, Eldorado (2019) fait comme toujours la part belle au blues mais se colore cette fois de subtiles touches de funk et de folk.

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